Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 15:07

Novembre : Cela fait maintenant trois mois que le Moulin est en chantier. la chambre a été vidée de ses meubles qui sont entassés dans le salon, devant la fenêtre ; il a fallu déplacer le coussin des chiens.

Dans cette future salle de bains, la douche est à moitié montée, avec un panneau de travers momentanément, le tout est en biais au milieu de la pièce, et un tas pas possible de bordel dans tous les sens. Dans le bureau, les portants sont revenus prendre la place.

Heureusement que le lit est super, et qu'on dort merveilleusement bien parce que pour le resye c'est  ze bordel !

En plus, pour couronner le tout, la bonne femme est incapable de mettre un pied devant l'autre sans deux cannes, et donc elle ne peut rien porter !

Alors ? 

Adieu les rangements, l'avancement des travaux comme la pose du plancher (çà, c'est fait), mais les branchements électriques que je suis incapable de réaliser, incompétente, les lambris que je pourrais faire, avec une bonne explication, le décapage de la table qui portera la asque (çà je sais faire), je suis complètement dépendante pour faire tout çà !

Et je ne peux même pas râler sans q'ue les autres le prennent pour eux, ni vitupérer parce que ce sont des bonnes volontés qui se sont chargées de réaliser çà sur leur temps libre, alors tu comprends...
Mais je m'en fous ! Qui que ce soit qui fait les  travaux, ils n'avancent pas du tout. Rien ni personne ne les obligeait à faire çà, ils le font pour te rendre service, alorstu la fermes et tu patientes.

C'est ce que je fais, sans rien dire, parce qu'au fond je n'irais san doute pas plus vite, mais çà dure, çà dure.

Je vais me faire opéreer et revenir de l'hosto avant que ce soit fait. Mais ce n'est pas bien grave au fond...

Mais quoi ?

çà va ! 

Six mois plus tard, la salle de bains est toujours en chantier. Mais : la douche est opérationnelle, vachement confortable, très agréable, cette eau qui tombe en pluie suffisemment douce et légère.

Pour le reste, les blocs de l'armoire sont tous deux montés, avec leurs étagères, je commence à y ranger mes affaires, mais il faut encore monter les portes, les accrocher, redresser le lavabo, fixer une tablette tout autour, il faut accrocher la grande psyché, remettre la lumière partout, en la répartissant différemment, planquer le fil du téléphone qui traverse toutte la pièce...

Voilà pour la salle de bains, il faut aussi fixer une prise de courant dans l'ex-salle de bains pour pouvir y brancher les machines à laver et sécher le linge. Il faut ensuite monter lesdites machines, enfin réaménager la cuisine : le fru trône au milieu de la pièce !

C'est dire s'il y a encore du boulot ! Et moi qui ne peux pas faire deux pas sans être épuisée !Vivement dans 26 jours, je serai opérée de la 2ème hanche !

Toute cette énumération me donne le blues ! Trolls et lutins vont venir à mon secours et leurs rires feront le reste.

Partager cet article
Repost0
4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 17:07

  Texte datant de novembre 2011

 

Voilà quatre semaines que je ne suis pas allée chez R. Cela commence à me manquer : je suis seule toute la journée, çà commence à me peser, surtout dans l'état où je suis, sans aucune autonomie, attendant de tous le moindre geste à ma place.

Je me rends compte que cela me bloque de ne pouvoir parler comme je le veux. Je suis obligée de mesurer mes mots avec chacun, le Chef en premier lieu, il s'emballe très vite et çà dégénérarerait très vite  car il prend tout pour lui (ou contre). Par exemple, je veux commander les courses de base, tout au moins, afin de lui alléger la tâche, il refuse violemment, disant qu'on n'a besoin de rien pour le moment. je me conforme à ses désirs mais du coupje ne peux plus rien choisir moi-même.

Alors, il se tape tout le boulot et moi, je ne peux que m'incliner, et avec le sourire en plus !

çà, çà m'énerve ! Devoir m'incliner, puisque c'est un service et donnr le change avec un sourire ! Il y a ds moments où j'ai plutôt envie de hurler, de taper des pieds, bref, de faire une colère comme je n'en ai jamais faite ! C'est ridicule !

Je sens que la pression monte au fur et à mesure que les jours mme rapprochent du Jour J.

Je suis al première à m'énerver contre mon iincapacité à bouger, contre tout et rien. Tout se fait, pas en douce mais un peu par en-dessous quand même ! Les décisions sont suggérées avant d'apparaître clairement.

Et tout est fit pour mon bien. Naturellement ! Ce que je ne peux nier non plus ! Laisser tomber les courses en ligne, leaisser faire les travaux à la va comme j'te pousse, demander un coné de six mois avec le Journal, chercher moi-même un remplaçant (tiens, au fait, ce n'est pas moi la titulaire du 'titre'...) etc. etc. Je suis tellement en boule que je n'arrive pas à m'exprimer !Bon , j'ai faim : je vais aller déjeuner et prendre mes médocs, çà ira mieux après !et puis, si j'arrêtais de me plaindre j'anvancerais mieux !

Il y a du soleil ce matin,c 'est génial. çà change la donne. je suis installée dans mon lit, face aux fenêtres, je regarde la télé du coin de l'oeil, dommage seulement que les meubles soient en bordel au milieu de ce soleil ! La fenêtre à demi cachée par la glycine... . C'est beau ! Merci !

La télé le matin, c'est difficile de trouver un programme intéressant ! Certains sont en triple, on compte quatre chaînes d'info, et le reste, ce sont des trucs nuls ! en fait, je n'aime pas trop, alors que j'allume la télé dès que j'ouvre l'oeil ! c'est marrant ! J'ai plein de choses à dire et je ne trouve pas les mots, sauf pour dire des banalités qui edent tout intérêt dès qu'ils apparaissent sur la page !

Le Chef est paarti, à Beauvais, au-delà de Paris pour commencer les courtes vacances de Toussaint, c'est formidable ! Il revient après-demain soir ! Comment vais-je me débrouiller sans lui ?

J'ai beaucoup à écrire pour le Journal, avant de laisser ma place pour six mois ! çà va faire bizarre ! D'un seul coup devenir inutile, encore plus ! J'espère rertouver ma plume et profiter de ce temps qui m'est donné pour donner libre cours à mes désirs d'écriture. Il paraît que ma plume ne laisse pas indifférent, et que l'ironie n'en est pas absente.

Mais d'abord, il faut que j'apprenne à fermer correctement cet ordi, et que je quitte ce lit, me lève et démarre cette journée. Je ne sais pas l'heure qu'il est, mais le sommeil est loin, alors hop hop !

Partager cet article
Repost0
28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 23:15

Les heures passent, et la fin de l'année se dessine, de plus en plus précise. Autour de nous, les gens se preessent pour se préparer une fête de réveillon pas piquée des vers ! Les  uns se voient dans une foule bruyante et joyeuse, dansant et buvant jusqu'au bout de la nuit, d' autres préparent une soirée 'calme' et se voient déjà discutant tranqillement autour d'un bon verre. D'autres encore sreront seuls se lamentant de voir les autres s'amuser sans eux, d'autres s'enfermeront pour nne voir personne.

Difficile de savoir qui a raison.

Moi, je m'en fiche un peu, je pense que c'est juste une affaire de date, on peut aussi bien s'amuser à d'autres dates, et pas justement le jour désigné par une conention internationale.

Moi ? comment çà va se passer ?

Euh ! eh ben ! je fais partie de ceux qui se fichent de la date et qui n'attendront pas minuit samedi pour fêter le changement d'année. Cette année, je reste tranquillement au Moulin avec le Chef, pas de minuit, pas de rock, nous passerons la soirée avec le Clan, et les enfants du Clan, (enfin ceux quui pourront venir).

Pourquoi ?

Je ne peux pas encore me déplacer énormément, je n'ai qu'une hanche de 'réparée', Mamipom est fatiguée et ne se voit pas 'durer' jusqu'à minuit, Bab et Mathieu seront là, les lutins dormiront au Moulin, et Mathieu pourra aller dormir tôt, même si Bab veut rester 'veiller'. Même s'il ne dit rien, le Chef aussi est fatigué, quant à moi, çà m'horripile d'attendre que sonne minuit, çà m'énerve. Cerrtes, on ne sortira pas l'artillerie lourde, la soirée sera plutôt cool et calme, et peut-être que Papa Troll viendra, on ne sait jamais. Cette année sera très calme, l'an prochain sera différent sans doute, on verra bien.
Mais je baratine, je baratine, tu te fiches pas mal de savoir comment je vais passer le 31, et tu as bien raison ! Tu le passeras comme tu voudras, comme tu pourras, où tu voudras ! Je souhaite vivement que tes voeux se réalisent bien, comme tu les souhaites. J'espère que 2012 sera belle et bonne, différente, qu'elle te donnera une meilleure orientation sur les chemins que tu emprunteras,  avec les gens que tu rencontreras, au cours des évènements qui se présenteront à toi. Il y a déjà quelques merveilleueses nouvelles qui vont se concrétiser en 2012 et c'est bien.

Mon baratin cache mille choses que je n'ose dévoiler ici, je n'ai pas les bons mots. Je dis juste  'bonne année', comme tout le monde, 'bonne année' à  tous ceux que j'aime, à ceux qui ont quelque sentiment pour moi !!

Bisous à chacun.

Des millions de belles choses à mes petits trolls, à mes luitns, mes chéris je vous aime.

Partager cet article
Repost0
7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 15:45
Voilà que je remets le doigt dans l'engrenage...Je n'aime pas cette police, mais je n'ai guère le choix. Elle brûle les yeux.
Bon, ben, voilà voilà, quoi. Le ciel est 'un peu' éclairé, il ne pleut pas. J'ai froid. Je viens de passer deux heures en bas, après une descente périlleuse de ces 17 marches. çà me fiche le vertige, 'ouvrez les yeux, regardez devant vous'...Il faut descendre en avant, placer les cannes sur la marche à atteindre, tu la vois celle d'en dessous, tu vois la bascule que çà fait ! placer ensuite le pied de la jambe opérée puis faire suivre la jambe 'valide'. Et refaire ces trois temps à chaque marche ! Le comble est que chez moi la jambe dite valide doit être opérée dans quelques semaines ! la jambe valide est en même temps la jambe opérée ! Alors, je fais comment ? Le kiné n'a pas su me répondre, il (elle) a détourné sa réponse en continuant ses recommandations...
Alors, cette descente aux enfers prend un certain temps, vertige, douleurs se mélangent et bloquent la progression. Mais, quelle est la plus facile, la descente ou la montée ? Pour monter, il faut placer les cannes sur la marche à atteindre, puis lever le pied dit valide puis l'autre. Avec le cannes anglaises, tes épaules se démanchent - et des épaules qui se démanchent faut le le faire ! - çà fait un mal de chien dans les épaules et les omoplates, s'ajoutant aux autres sans complexe. Il faut aussi ouvrir les yeux ! je ne comprends pas pourquoi, si pour moi c'es la meilleur méthode trouvée pour avancer...
O.K. je garde les yeux ouverts, enfin le plus souvent possible, je m'applique à souffler, respirer fort, çà masque le reste. Je finis par atteindre la 19ème marche. Et dire qu'on ne me disait rien quand je descendais les marches à reculons !
Les foutues cannes anglaises sont très encombrantes. Elles soulagent bien mais sont d'un encombrement maximum. Sûr qu'elles ont été créées pour emm..der les Français ! Tu ne peux rien faire d'autre, elles s'accrochent et tombent tout le temps quand tu veux les lâcher une minute pour faire autre chose : prendre un machin sur la table, rrabattre la couverture su le lit etc. Tu ouvres une porte, ou plutôt tu voudrais bien l'ouvrir, c'est un véritable exercice que de manipuler la porte, les cannes, l'équilibre, passer puis referrmer l'huis. Et tu te demandes encore pourquoi tu fatigues aussi vite ? Tu peux faire encore moins qu'avec les cannes classiques, droites, pas anglaises. Elles ne démanchent aps les épaules, elles, au moins !
 Bon, çà : c'est fait; Je réserve le reste pour d'autres chapitres que je ne manquerai pas d'écrire avant 45 jours...
Partager cet article
Repost0
7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 12:36
Eh oui ! 45 jours d'inactivité ! Et je suis pénalisée parce que je n'ai pas ouvert mon blog depuis tout ce temps ! C'est clair qu'on nne peut pas passer sur le billard et taper des lettres sur le clavier d'ordinateur !
Bon, c'est passé, bien passé, avant le deuxième tour dans quelques semaines. je me déplace avec deux cannes "à sucre" dixit Benoît, ce n'est pas encore un plaisir ni un confort mais je sais pourquoi j'ai mal et j'en prends mon parti. Cela prend plutôt la bonne direction, "what else".
Après les dix jours administratifs de séjour à l'hôpital, basés plus sur une économie de gestion que sur la cas pathologique, je pense, j'ai débuté la convalescence chez Papipom et Mamipom.
Ils m'ont invitée à squatter l'appartement d'en bas, et bousculé leur vie quotidienne pour y intégrer une bonne femme incapable de se déplacer (ou presque) et qui dort tout le temps. Le sommeil ? une superbe façon de s'échapper, quand on le peut : j'ai cette chance-là, dormir, dormir, dormir. Alors, pendant plus de trois semaines, j'ai squatté et dormi. Dorlotée par une Mamipom soucieuse de mon bien-être et ed mon confort, inquiète de me voir si peu marcher, elle aurait voulu que je fasse le tour du jardin chaque jour pour m'oxygéner, que je me lève plus souvent dans la journée. La pôvre ! j'en étais bien incapable ! Et avec la meilleure volonté du monde, je pouvais juste arpenter une dizaine de mètres avant de revenir vite vite à mon lit ! Vite vite : façon de parler bien sûr !  Papipom, aux petits soins, aurait bien d"éplacer les montagnes  pour mon confort, pour que je sois bien, mieux, en parfait état. Il a tout fait : donné son appartement, acheté une télé parce que cela manquait à mon arrivée, déménagé son salon de musique pour que je sois au calme etc. etc;
Un coq en pâte, un oeuf en gelée (dixit Guillaume), j'ai été très gâtée et je les remercie d'avoir tout fait. MERCI. Pour tout cela et pour tout le reste MERCI.
Partager cet article
Repost0
3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 23:29

Droit à polluer : kwatès ?

Un truc choquant, un magnifique marché de dupes !

 

Certains pays industrialisés achètent des crédits Carbone à d'autres afin de se conformer en partie au protocole de Kyoto.

Les entreprises paient un impôt sur leur pollution, égal au montant des dommages externes, une sorte d'amende sur le principe pollueur-payeur. L'Etat fixe le niveau maximal de pollution et attribue un nombre corrrespondant de permis (de polluer), c'est-à-dire un nombre de quotas de pollution à chaque entreprise. Le prix de ces permis à polluer, selon la loi de l'offre et de la demande, car les entreprises peuvent échanger entre elles ces droits d'émissions.

Une entreprise peut donc choisir entre :

-incorporer rapidement le progrès technique de façon que son activité soit moins  polluante ou

- acheter des droits supplémentaires d'émission aux entreprises ''vertueuses'' qui seront effectivement parvenues à réduire leur pollution au point d'être au-dessous de la licence fixée.

 

Les pollueurs achètent à bon compte des permis au lieu d'investir dans des technologies propres.

 

Le marché des droits à polluer est là pour établir une réglementation rigoureuse obligeant les gros pollueurs à faire les efforts nécessaires de dépollution au lieu d'avoir recours au rachat des permis...

Cce marché de CO2 fonctionne ainsi : les entreprises qui émettent moins de CO2 que ce que leur quota permet (parce qu'elles ont investi dans des équipements plus performants sur le plan énergétique) peuvent vendre leur surplus à une autre entreprise qui aurait des émissions de CO2 plus importantes que son quota initialement alloué.

 

Compris ?

 

Application : Les entreprises qui viennent chez vous faire des aménagements pour améliorer l'isolation de la maison, donc engendrer des économies d'énergie : toiture, isolation, menuiseries double vitrage, chaudière, combustible moins polluant etc...vendent leur surplus, leurs efforts à préserver l'environnement,

VOUS faites ces efforts -en dépensant beaucoup d'argent pour çà -  vous signez le devis, et là le commercial glisse une feuille, estampillée EDF, à signer aussi. Lisez bien cette feuille, c'est une attestation selon laquelle VOUS faites le nécessaire, mais en fait VOUS cautionnez le droit à polluer d'EDF qui rachète à l'entreprise vos efforts !

 

""Vous bénéficiez du concours d'EDF dans l'amélioration de la performance énergétique de votre logement etc. etc."" VOUS faites l'effort, Vous payez l'effort de l'entreprise qui envoie votre signature pour prouver qu'elle fait bien ces fameux efforts ! pour qu'EDF ne les fasse pas ? !

Et les communes se font avoir dans les grandes lignes : elles vendent leurs quotas à ces entreprises !

Et nous avons failli signer cette caution en signant le devis des fenêtres ! Tu aurais dû voir la tête du commercial quand nous avons retiré la feuille et refusé de signer.

Je n'ai peut-être rien compris, mais dans le doute, je m'abstiens de signer.
Alors, si toi aussi, tu fais ton possible pour respecter l'environnement, ne signe pas cette feuille, cette attestation, qui va à l'encontre de tes efforts à toi.

Partager cet article
Repost0
27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 18:52

bureau-01.jpgC'est un tout petit nounours, tout petit, tout bleu ! Il a 29 ans, l'âge de son 'propriétaire'.

Il s'est installé sur le bureau et nous tient compagnie.

 

Après avoir passé des années au fond de l'armoire de la chambre, il a décidé d'en sortir et  profité de la présene de Maël pour réaliser son expédition...Et depuis ce jour, il dort avec nous, près de l'ordinateur. Il nous empêche de vieillir, tout tordu par des positions improbables dans le lit avec les autres peluches. Il y en avait quelques-unes !

Il a gardé la posture et a du mal à tenir correctement assis !

 

Et voilà comment un bureau, dit sérieux, prend des airs de désordre plus ou moins organisé, avec un air d'adolescence..U n petit air de tendresse qui fait du bien. En le regardant, je en peux m'empêcher de penser à tous ces moments de câlins qu'il a suscités, tous les secrets qui, sans doute, lui ont été confiés, et qu'il garde jalousement.

Petit ours bleu, qui n'a rien à voir avec celui du gaz - encore que son cousin n'est pas antipathique - petit ours bleu, disais-je donc, qui a essuyé tant de larmes et de colères, de caresses et de secrets.

Oui, je sais, je brode un peu trop et , au fond, si je pouvais comprendre ce qu'il veut dire, je serais étonnée  peut-être...

Voilà : je voulais juste avoir ce clin d'oeil. Je souhaite une bonne journée à tous et à chacun, et qu'ils aient aussi sur leur bureau une petite chose de tendresse qui les accompagne quotidiennement.bureau-02.jpg

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 16:18

C'est fou comme on dépend des autres ! En voici une preuve extraordinaire : nous avons décidé, avec le Chef, d' installer une salle de bain plus grande dans la maison.

Où ? , dans l'ex-chambre, puisque le lit est arrivé dans le grand salon avec le grand chambardement des bureaux.

Nous avons tout enlevé dans la chambre, çà remonte au mois de juillet, nous sommes en septembre !

Tous les papiers et matériel qui étaient dans les deux bureaux sont entassés dans des cartons dont j'ai déjà oublié où ils ont été rangés.

Nous voulions avoir une jolie salle de bain, avec une douche 'italienne', des rangements genre dressing, des miroirs. Bref, en faire une pièce agréable à vivre. Bon, on va en profiter pour faire un nouveau plancher, des lambris modernes sur deux des quatre murs, faire une peinture sur les deux autres (en bois) bref la totale.

On va dans un magasin de bricolage, on commande le plancher et les lambris, on attend toujours, on attend encore. 

Oui, mais ce n'est pas tout. Dans l'ordre : il faut poser le plancher, dans le même temps on profite pour refaire à neuf l'électricité, que l'on glissera derrière les lambris. Ensuite amener l'eau pour la douche et la vasque ; fixer les lambris en PVC ; peindre les murs de bois ; poser la douche (qui est commandée, mais pas encore arrivée...) ; placer la vasque sur une table qui vient du poulailler ; donc : la décaper, la consolider et la peindre, ce qui n'est pas encore fait...) ; y placer la vasque et faire les branchements d'eau ; installer le dressing, contre la cloison derrière la porte ; accrocher les miroirs ; remettre à leur place la commode et la vitrine  (contre le mur de l'écluse, dans l'alignement de la vasque).

Et là : la salle de bain sera pratiquement terminée.

Quand ce sera fait, on devra contrôler l'étanchéité de la douche de l'ex-salle de bain, et, si elle est bonne, la démonter et l'installer dans la chambre de Guillaume là-haut.

A la place de cette douche, on montera, en colonne, la machine à laver et la machine à  sécher. Les toilettes resteront là, on en a besoin à l'étage.

En bas, à l'emplacement des machines, on agrandira la cuisine, avee le four, et des rangements...
Fou, non ?

Oui, mais non ! pour le moment, tout est en stand-by comme dirait le chef. On campe à moitié, avec des affaires dans tous les coins, des cartons dans le grenier, du matos dans la véranda, une pièce à moitié vide (ou pleine), des meubles en travers, du matos dans tous les coins et on attend, on attend ... le bon vouloir d'un petit couillon en stage chez M. Bric ..."Longtemps ? Non une dizaine de jours, pour la commande !"

Mais si le CHef n'avait pas montré son nez il y a déjà plus de dix jours, le plancher ne serait pas encore commandé ! Cela fera un mois (donc trois fois plus), rien n'est fait, rien n'arrive !

Tout devait être presque fini à la fin de l'été !

Voilà voilà ! En plus, j'enrage : je suis dans l'incapacité de faire les petits travaux à ma portée : remettre la table en état, peindre les cloisons, et (quand il arrivera, s'il arrive un jour) clipser les lames du plancher. J'aurais pu commencer tout çà il y a quelques années ! Et voilà ! je suis devenue une incapable !

Je n'épiloguerai pas sur ce sujet, il y aurait beaucoup trop à dire. Ce sera pour une aurte page !

 

On ne sait pas l'impact de nos actes chez les autres ! Un papillon qui pète  à New-York fait sursauter le berger de Mongolie ...si j'ose dire !

Tciao tciao !

Partager cet article
Repost0
13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 14:54

Non, ce n'est pas le prochain débarquement, pas de GI à l'horizon, juste la première intervention sur mes hanches.

 

"Mais laisse tes mains sur mes hanches", çà, c'est la chanson (inversée), je veux bien la chanter au chirurgien qui aura le plaisir de me scier le fémur ! du moment qu'il répare ces foutues hanches, ou ces hanches foutues ! Je compte les jours, les heures qui me séparent de ce moment où, à moitié dans les vap' je filerai sur un brancard vers la salle d'op'.

Oui,  j'ai un trac fou, je ne peux plus le cacher ! Je me fais des films, certaine, en plus, que çà ne se passera pas comme je l'imagine! Alors, je me pourris la vie pour rien.

C'est vrai quand même que je jongle au quotidien, pas un instant de répit. Je 'paie' le moindre effort de longues plages de repos, allongée et tout le toutim !

Une prothèse toute céramique remplacera la cassée ;  Il paraît que la première chose que l'on remarque, c'est l'absence de douleur au niveau des hanches ! Spectaculaire dit-on, je suis . On se réveille on n'a pas mal !

Mais en attendant ce jour plein de promesses, je dois exécuter le parcours du combattant, l'inspection totale et les soins s. n l'occurrence, je dois passer quelques heures chez le dentiste, dent de sagesse à enlever, soins multiples, j'ai déjà quatre rendez-vous avant octobre. Après, 'il' ne m'a pas dit...Radios, anesthésiste, dermato,, orl, etc. la route est longue...et semée d'embûches...Pour atterrir chez le dentiste, je dois venir en voiture, conduire devient délicat, trouver un stationnement tout près de la porte, marcher jusqu'au cabinet, subir toutes les belles promesses du praticien et repartir. Lever les pieds, éviter les  obstacles, limiter les efforts pour limiter les douleurs. sciatique et nerf crural, quand ils se liguent pour se réveiller au même moment c'est un vrai bonheur ! La ligue est de plus en plus fréquente !

Dehors le soleil brille tant qu'il peut !!

J-54 ! d'ici,il reste 54 jours pour faire la chasse aux points possibles d'infection ! et perdre 'quelques' kilos !

Quand je te dis que je suis devenue une baleine ! Pourvu que çà marche !

Le Chef est toujours présent, aux petits soins, attentif à m'éviter tout effort inutile. C'est même trop ! Je me déplaec en fauteuil, c'est plus confortable pour moi, et très rock and roll pour lui qui le pousse, le tire le plus souvent, tant les obstacles sont nombreux à franchir. Je vais en avoir un plus large ce soir, on va voir si c'est mieux.

J'ai voulu instaurer les courses en ligne, je fais ma commande par internet, et 'on' va les chercher au magasin, elles sont chargées directement dans la voiture. Mais, après avoir dit oui, il renacle un peu...comme un cheval devant une barrière. Il faut juste lui laisser le temps de prendre son élan. çà lui éviterait la corvée des courses, je fais venir le 'fond' de coures récurrent, lui s'occupe de compléter avec le ponctuel et les choses qu'on ne trouve pas sur le net.

...Je trouve que l'écriture est très petite, non ?

Cela me gêne un peu. Mais je ne sais pas comment l'agrandir sans tomber dans l'excès inverse...Que reste-t-il à faire ? Eh ben ! prendre une loupe !

Il va falloir que je mette mon nez là-dedans pour trouver la bonne taille d'écriture, moi çà me gêne beaucoup. Porquoi a-ton changé le choix ?
Pourquoi toujours changer ? cette manie !

Allez ! Tiens ! voilà les fenêtres qui claquent !

Je file donc les fermer, je n'aime pas les courants d'air.

Tciao ! tciao !

Partager cet article
Repost0
20 août 2011 6 20 /08 /août /2011 12:10
Le diagnostic de coxarthrose bilatérale est tombé depuis quelques semaines. Il en a fallu du temps pour lire correctement ces différentes photos, radios, scanners !
Chaque rendez-vous a nécéssité l'usage du fauteuil roulant ! !  Chaque fois, j'ai fait des expériencs nouvelles, qui se soldent par une sanction sévère : rien n'est fait pour les fauteuils.
L'expression 'comme dans un fauteuil' est employée à contretemps, en fait ce n'est pas une sinécure de circuler dans un fauteuil. Le côté confortable qu'inspire le mot est complètement cassé, le dos et les hanches aussi, aux cahots des rues et trottoirs ! Chaque marche doit être passée à reculons ! Est-ce normal ? et avec douleurs ! Oui, j'ai mis un 's', tant elles se déclenchent de partout !
J'ai l'air de me plaindre, il n'en est rien, croyez-le bien. Je fais simplement un constat, fort négatif certes, mais hélas assez exact ! Le fauteuil est pliant : génial ! on peut l'emporter partout, tu peux circuler partout, tu retrouves ton autonomie ! tu parles ! tu es secouée comme un prunier, tu n'as pas de place pour poser ton sac, encore moins un cabas pour les courses, et mener l'engin à la force des bras, c'est galère de chez galère ! Au bout de quatre mouvements, des crampes bloquent les bras et tu n'arrives plus à avancer !
Quand tu vas dans une grande surface, rien n'est à ta hauteur, à part les fesses des bipèdes environnants. Dans les rayons, les articles ne sont jamais à ta portée, tu dois demander qu'on te le décroche d'en haut, ou tu t'en passes ! Et comment veux-tu attraper l'article d'en bas, tu ne peux pas te plier en deux. Le choix est clair.
 Petit à petit tu perds le goût de tout, tu n'as plus envie de rien, il faut trop d'effort pour chaque bidule. Tu prends l'habitude de ne rien désirer : c'est tellement fatiguant de tenter de l'obtenir. "S'il vous plait, pouvez-vous m'aider ?" "Oui, bien sûr" "Pouvez-vous attraper la boîte là-haut, je vous remercie, c'est très gentil à vous !" Tu ne peux quand même pas passer ton temps à répéter cette phrase au fil des gondoles ! Si ? Eh ben non ! pas moi, je n'y arrive pas. Je me retrouve régulièrement coincée entre deux charriots, "Oh pardon, excusez-moi !" C'est un comble, c'est moi l'handicapée, mais c'est moi l'empotée qui gêne, je dérange, tout simplement.
 Essaie aussi de poser les articles sur le tapis roulant de la caisse. As-tu remarqué qu'il est 'un peu' haut par rapport au fauteuil ? que les repose-pieds du fauteuil t'empêchent d'approcher du tapis, que les articles glissent et t'échappent, qu'il faut ensuite les récupérer rapidement de l'autre côté, que le charriot de la bonne femme derrière toi te pousse "oh pardon ! je ne vais jamais assez vite pour reprendre mes affaires, et filer en vitesse  ! Tu arrives tout juste à glisser la carte bancaire dans l'appareil, les bras tendus à l'extrême c'est limite. Récupérer des pièces dans la sébile fixée au-dessus, c'est quasi mission impossible. Tout remettre à sa place et dégager le passage pour les autres...Il paraît donc indispensable d'être accompagné par la bone âme qui va parer à tout problème et t'aider à remonter dans la voiture our rentrer chez toi. En réalité, elle devient vite l'esclave rompue à toutes ces tâches que tu ne peux pas accomplir. Heureusement, pour moi c'est une étape qui va disparaître avec la chirurgie. J'ai mon esclave, qu'on appelle 'Cheef' et qui est aux petits soins pour moi. De mon côté j'essaie de ne pas abuser mais c'est si bon d'être ainsi dorlotée, de pouvoir se débarrasser, se décharger de tous ces soucis , ces petits grains de sable qui empêchent de vivre.
Voilà, j'ai un peu tout mélangé, j'ai intérêt à bien me relire pour faire la chasse aux erreurs d'orthographe...Il me faut patienter encore quelque peu avant l'opération : je ne dois présenter aucune trace d'infection, quelle qu'elle soit : bobos, dentaires ou autres et faire coïncider l'agenda du chirurgien et le mien. Pour ma part, il est blanc de blanc et n'attend que la date fatidique (ou salvatrice).
Le prochain rendez-vous est au début du mois prochain je dois encore patienteer deux semaines. On avance, on avance, 'pas à pas'. Mais Dieu que c'est long. Des fois je trouve çà drôle, des fois non. Des fois c'est marrant, des fois non.  Des fois j'ai les bons mots pour le dire, des fois non.
Ah la la ! Je vais aller faire une super-sieste pour gommer ces soucis. Pendant ce temps, au moins, je ne dis pas de bêtises.
Allez, salut ! 
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Le Moulin
  • : le quotidien d'une grand'mère ordinaire qui veut garder le lien avec ses petits-enfants et tous ceux qui constituent sa sphère affective, amour, humour etc.
  • Contact

Recherche

Liens