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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 15:15

Mars-2012-15.jpgMars-2012-14.jpgMars-2012-13.jpgMars-2012-11.jpgQuoi de neuf au Moulin ?

Mamy est allée au rendez-vous chez le chirurgien, après un mois de l'opération. Tout va bien. Tout est impeccable. La prothèse s'est bien implantée ! Ouf ! J'avais très peur qu'il y ait une luxation, ou un descelllement de la prothèse, tant je jongle, avec un mal de chien à avancer.
Rassurée apr le chirurgien, je repars de plus belle, et dès ce soir, je vais chez le kiné pour résorber toutes ces traces de douleur inscrites dans les muscles ! c'est un peu grandiloquent, mais c'est vrai, çà dure depuis presque deux ans... La kiné m'a assurée qu'elle avait le moyens de faire çà.  Baba viendra me chercher et me conduira là-bas. Quinze séances mieux cibkées, exercices et massages...J'espère que çà va bien se passer et être vite efficace (oui, je suis toujours aussi impatiente). Le chirurgien m'a pourtant dit qu'il fallait quand même un certain temps et qu'un mois était vraiment le minimum. J'écoute mais j'ai bien du mal à entendre et à m'y soumettre !

Bon ! il suffit ! Assez parlé de moi...enfin pour l'instant. Je me connais, j'aurai sûrement bien du mal à ne pas ramener la couverture à moi, sans compter qu'il fait un petit peu frisquet...

 

Le printemps s'annonce avec un peu d'avance, ce n'et pas moi qui m'en plaindrai, oh la la non alors !

La rivière est superbe, tranquille, les arbres commencent à fleurir, les écluses se parent de couleurs nouvelles, même si elles ne sont pas poséees correctement.
Je m'explique : ''On'' a décidé que les peintures de l'écluse seront rouges cette année.  Rouges comme le Moulin ! Cette couleur recouvre les vert dru et le marron qui dominaient les années passées ! Pas de grattage, pas de ponçage du marron foncé ancré dans le bois des volets et de la porte ! Pas de ponçage non plus des fenêtres et des carreaux.

Les portes de l'écluse subissent aussi le relooking général. Juste une couche de rouge et puis s'en vont !

çà relève plus du barbouillage...

Je dois 'avouer' que l'ensemble va bien avec le Moulin, et cette unité n'est pas moche du tout.

Je vais faire quelques photos et je reviens. Mars-2012-12.jpg

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1 mars 2012 4 01 /03 /mars /2012 09:54

Ce n'est apparamment pas facile de tenir un blog à jour quand on ne sait pas trop comment se poser devant son clavier...En outre, quand les relations avec l'extérieur sont restreintes pour cause de convalescence, là non plus, çà ne facilite pas les choses...Mais bon !

Le blog en question est mal noté, tant pis ! que faire ?

Il paraît en outre que j'ai perdu mon sens de l'humour ! Je ne sais pas jouer les héros, pardon, et cette histoire de hanches m'a pris la tête et tout montemps depuis deux ans  en gros...Je me croyais plus forte  et j'avais tablé sur mon sens de la dérision pour avancer et maîtriser le problème. Mais voilà : les évènements ont été plus forts que moi !  Et çà dure encore, résorber le problème prend plus de temps que je ne l'avais prévu, les héématomes sont tenaces et profonds : comme quoi, on n'est maître de rien !

ET CELA M'ENERVE ! ! !

Malgré tout, çà avance quand même : j'ai récupéré une bonne mine, je me tiens mieux, j'ai aussi récupéré la posture bormale, mais pas mon appétit, ce qui fait que je mange beaucoup moins et j'espère bien que çà se répercutera sur la balance !

 Notre remplaçante au journal est très sympathique et surtout très assidue, ses articles sont super...

Wouaouhhh ! Comment je me permets de juger une personne plus calée que moi dans le domaine de la rédaction et de l'écriture ?

Faut pas rèver ! Je n'ai toujours pas appris la patience et la douleur me fait toujours autant pester !

Mais ma journée d'hier s'est terminée sur une super-bonne nouvelle : Papa Troll et ses Trollichons viendront au Moulin la dernnière semaine d'avril, comme il l'avait prévue. Ils viendront passer quelques jours, détente e t défoulement : promenades et casser du bois, si j'ai bien compris. Mais peu importe, l'essentiel est qu'ils puissent concrétiser leur projet. Les grands-p' sont ravis.

Et ce matin,  les ouvriers sont venus terminer enfin les fenêtres neuves ! Il manquait les finitions intérieures, ce qui leur a pris une heure à deux personnes pour trois fenêtres. C'est bien ! Je suis contente. Mais il a fallu quand même trois mois pour que ce chantier soit  terminé.

Je me demande si je dois garder ce texte qui n'a ni queue ni tête ! Le Moulin est en plein coton, je vais aller libérer les chiens qui attendent dans la véranda.

Et un escalier, un !

çà va être rigolo ! Quand le coton sera dissipé, je prendrai mon courage et mes cannes à deux mains et je partirai faire 'quelques' pas sur le chemin...

J'aurai peut-être quelque chose à raconter en rentrant, quelque chose de drôle si possible !

Ciao !

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 14:38

Voilà que je m'absente quelques jours eton profite pour tout changer ?! Je tourne le dos et les souris dansent ?! Trève de plaisanterie, en fait je suis bien ennuyée car je ne trouve plus la rubrique 'articles' sur ma page FB.

Où sont-ils passés ?

Ces quelques jours se sont passés à l'hôpital de Cesson, 'on' m'a changé la deuxième hanche. Me voilà transformée en Robocop. Tout s'est bien passé, je suis rentrée chez moi depuis une semaine et la cicatrisation se fait tranquillement, mais je suis un peu déçue car je souffre énormément des muscles de la cuisses ! L'hématome semble très important et il faut beaucoup de temps pour qu'il se résorbe ! Du coup, douleurs et crampes sont au rendez-vous et je 'douille'. Cela me retarde dans ma libération des cannes, je ne peux toujours pas m'en passer et la marche est douloureuse.

Heureusement que l'infirmière me dit de patienter, que c'est normal d'avoir mal, vu l'hématome, que les tissus s'assouplissent lentement, qu'il faut du temps, etc. etc.

Moi, je dis que j'en ai marre et que çà commence à bien faire ! Je finis par me dire que tout çà est psychosomatique et que je me fais des idées !

Bon, patientons encore, patientons et supportons tout çà. D'ailleurs, ai-je le choix ? Jusqu'ici, tout s'est déroulé comme prévu, j'ai fait confiance aux praticiens, et je n'aipas eu à m'en plaindre, il faut que çà continue ainsi et finisse en beauté ! Non ?!

Jez suis au bureau, dans la pièce à côté, les lutins, Benoît et Paul font la sieste. Ce qui consiste à être assis dans son lit, ou par terre, et à échanger les peluches par-dessus les montants du lit ! çà signifie ne pas dormir mais bien rigoler sans entendre les 'conseils' des gandes persones ! tant pis, ils se détendent quand même, et puis, on ne peut pas les forcer à dormir tant que l'aspirateur travaille au rez-de-chaussée !

Ils ne font de mal à personne.

L'infirmière est passée, l'aide à domicile est là pour deux heures de ménage de la maison, Bénédicte est partie donner un cours de musique, le Chef rentre du bois pour la chaudière, et moi, j'aurais bien fait une petite sieste...

J'ai encore mille choses à dire, mais je ne sais pas par quel bout les prendre, alors on va attendre que çà se décante un peu et je reviendrai : çà me démange d'écrire, le journal me manque !

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24 janvier 2012 2 24 /01 /janvier /2012 23:06

Voilà : c'est un fait, je suis idiote !

Je dois à la vérité de dire que je suis lâche. Ceci est la suite (et fin) de l'épisode infirmier. Lundi est 'arivé', l'infirmière devait venir dès 7h00 du matin opur faire cete prise de sang, objet du 'litige' du samedi passé.

7h00 arrivent, avec la lirette qui surgti dans la chambre avec le Chef, je dormais à poings fermés.

Je me réveille, et me retrouve entre deux eaux, sommeil et mauvaise humeur. La conversation se fait assez succinte, et sans moi ! Je me suis renfrognée contre l'oreiller, passive et fermée comme une huître. 'On' parle de moi comme si je n'étais pa là, alors je joue le jeu. Je reste coi.

'On' fait la prise de sang, et 'on' s'en va, rapidement, et je retourne à mon sommeil.

Non, je n'étais pas endormie pendant tout ce temps, j'étais plutôt en retrait, pesant le pour et le contre, tâchant de trouver une brèche entre les paroles échangées avec, en fond d'écran ''je m'en fous'', après tout, puisqu'elle me prend pour une idiote je vais jouer les idiotes, pour voir...Après tout, je vais me laiser porter, çà m'arrange au fond, je n'ai aucun effort à faire.

Juste une petite chose quand même : A un moment, l'infirmière me demande tout de go :''Vous avez fait pipi ?''

- Hein ?

en fond d'écran : ''bien sûr, co- -asse ! qu'est-ce que tu crois, je fais pipi tout le temps, partout...

- Oui, il faut une analyse pour l'opération ! précise-t-elle

-C'est fait depuis trois jours !

Heureusement que j'ai fait pipi depuis ces trois derniers jours, dis donc ! Tu vois comment elle pose les questions ? y-a de quoi se tromper...

Oui, d'accord, elle fait ce qu'elle peut et je suis une vraie peste ! je cherche la petite bête.

Résultat de tout çà : il a fallu faire la troisième injection pour conforter le taux d'hémoglobine avant l'opération. Rien de spécial...

Idiote.

Allez : on va aller se coucher maintenant ? Mais avant, on va passer aux toilettes et faire un grand pipi pour être tranquille cette nuit, d'accord ? C'est bien !

 

J'espère que cette couleur est plus lisible...

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 14:28

Idiote  ?...ou pas !

C'est arrivé aujourd'hui, 21 janvier, à 13h15...

Depuis environ 10h00, j'étais descendue au rez-de-chaussée pour attendre une infirmière qui devait venir faire une prise de sang. Celle-ci conditionnait la prise de la 3ème injection d' Eprex de lundi prochain. les 4 dates prises étaient les 9, 16, 21 et 23

13h15, toujours personne, j'ai 'bouiné' en bas pour rien, heureusement Benoît et Paul étaient là à jouer, et le Chef aussi...Lui, il rangeait la maison et faisait tout c que je ne peux pas fair pour le moment : ménage, lessive, vaisselle, cuisine, etc.

Je prends le téléphone pour savoir où l'on en était, je tombe sur la miss qui me dit d'entrée '

nous avions rendez-vous le 18,  "je suis venue, j'ai frappé, frappé, il n'y avait personne" ! 

-"Comment, personne ? je ne bouge pas de  chez moi depuis des mois maintenant ! le 18, mercredi, j'étais chez moi. "

-"Je suis revenue le 19, pareil, j'ai frappé, frappé, il n'y avait personne !"

-"De toutes façons, on n'avait pas rendez-vous, mais j'étais quand même chez moi."

- "je vous assure que nous n'avions pas rendez-vous aujourd'hui, les laboratoires sont fermés...."

Bon, après des palabres aussi vains que stériles, elle me dit :

-"je viens faire la prise de sang lundi.

Il a fallu que je lui demande

:-" A quelle heure ?

-"A 7h00." et s'il le faut, je reviendrai vous faire la piqûre d'eprex dans la soirée."

...

Si  je réfléchis deux minutes voici les conclusions que j'en tire :

Elle m'ai prise pour une attardée : ce n'est pas parce que je me déplace avec des cannes que je n'ai plus toute ma tête, comme on dit. Elle parle très fort  : je ne suis pas sourde, sur un drôle de ton : je ne suis pas folle, je sais encore quand je prends mes rendez-vous, (surtout quand ils sont directement notés par le toubib), faut pas me parler comme à une débile sous prétexte que j'ai des cannes !

En plus, si j me heurte à une porte fermée et que mes appels restent sans réponse, je prends mon téléphone et j'appelle la personne pour savoir ce qu'il en est !

T'imagines ? j'aurais pu être en tas au pied de l'escalier ! Non ! elle a simplement pensé que j'étais absente, point final !

On avait rendez-vous, elle vient, elle appelle, je ne réponds pas, elle n'insiste pas ! et c'est une infirmière diplômée !

Y'a pas 'petite' faute professionnelle ? 

 Si je n'avais pas téléphoné moi-même pour en avoir le coeur net, j'attendrais encore et elle arriverait lundi, donc après le weekend, la bouche en coeur comme si de rien n'était !

Je suis abasourdie de ce comportement, une telle insouciance !

Je suis de la vieille école, c'est sûr ! Tant pis pour moi !

Elle vient lundi, à 7h00, elle va certainement m'entendre 'un peu'. Je suis encore 'valide', à 62 ans.

Ce sont les hanches qui sont bousillées, pas la tête. Je suis encore journaliste...

Et un peu sonnée quand même !

Voilà, voilà !

A toi de tirer les conclusions qui s'imposent, à condition d'avoir le choix !...Ciao !

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18 janvier 2012 3 18 /01 /janvier /2012 18:49

Et là !

En cherchant les branchements, raccords et autrres 'machins' d'eau, voilà qu'une fuite se déclare, un joint ne tient plus, il faut dire qu'il date sûrement de plus de 20 ans ! Le tuyau d'alimentation court au pied du mur du grenier, depuis la façade jusqu'à la chambre de Guillaume et la salle de bains...Il faut tout déménager le long de ce fameux mur, pour repérer la fuite ! Tout çà retarde le reste du boulot ! Naturellement on n'a pas les joints de bonne dimension ni le tuyau de raccordement.

Quand finalement la fuite est trouvée, il s'est passé un certain temps, la fuite est réparée, mais le grenier est sens dessus dessous, et la douche nouvelle est raccordée, et donc opérationnelle. Elle trône en biais au milieu de la pièce, il manque encore un 'truc' avant de pouvoir la caler dans son coin. On en a profité pour tirer un tuyau vers la salle de bains (l'ex) pour brancher le lave-linge : eh eh ! il faut penser à tout ! et aussi une ligne électrique avec une prise au bout.

Dans la pièce, un bout de câble électrique et un tuyau attendent maintenant d'être raccordés. Et moi, je n'aime pas beaucoup les fils électriques à l'air comme çà...

En attendant, la douche est bien agréable, avec une large pomme qui verse l'eau à la verticale. On a plus de place, on ne se cogne plus contre les parois, et c'est plus facile d'entrer et d'en sortir, la marche est moins haute...Enfin voilà ! Voilà une bonne chose de faite. Elle est calée dans son coin et tout va bien.

Parallèlement à tout çà, il faut caler les rendez-vous chez les différents médecins pour préparer ma deuxième opération. Cela n'a l'air de rien, mais çà bloque une journée entière à chaque fois, étant donné que les matins pour moi sont cramés, les après-midi passent vite, surtout quand il faut aller  à Rennes ou Cesson..Mais comme nous sommes très futés, nous essayons de bloquer aussi nos achats ces jours-là. C'est ainsi que le dernier rendez-vous en décembre a cumulé à Cesson : scanner de la hanche, radio de la même hanche, anesthésiste, sdministration, réservation de  la chambre. Tout s'est déroulé en souplesse, pas de longues attentes entre deux rendez-vous. Une fois tout çà terminé, nous avons pris le chemin du retour, vers 16h00, en passant par une grande surface d'ameublement pour acheter une armoire pour le sdressing de la nouvelle salle de bains.

Avant çà, il fallait 'voir'. Nous avons pris un pot et visité cette surface dont le nom commence par i et finit par kéa... Le Chef est allé vite chercher deux, trois bricoles et les catalogues, pendant que j'attendais dans la voiture e me reposant.
Deux jours plus tard, il retournait dans ce magasin avec Papipom (et sa grosse voiture) prendre les cartons contenant les différents éléments du dressing en question.

Puis, montage, vous conaissez, j'ai réussi à monter le bloc de tiroirs ! Le reste est trop lourd...Avec lui, le  Chef a fait tout le reste.

Maintenant, le dressing est en place, gé-nial ! les portes sont sécurisées, j'ai commencé à ranger mes vêtements dedans. Je ferai une photo que je rajouterai ultérieurement. çà avance, çà avance, maintenant il va 'ataquer' le lambris puis l'électricité et le miroir et le lavabo qu'il faut fixer et arranegr dans une pplaque qu finira l'ensemble.

Maintenant, on s'est occupé des machines pour le linge. Elles sont placées dans l'ex-salle de bains, à la place de la douche. C'est très pratique, il faut juste que je m'habitue et installe les rangements pour les produits, le panier à linge etc.

Maintenant que le dressing est terminé, les vêtements vont disapraître de tous les coins de la maison, le bureau de l'alcôve va s'arranger peu à peu, la commode de la petite chambre sera libre, on va pouvoir penser à la cuisine. Et alors, on vera le bout !

La fuite de la salle de bains est repérée et réparée.  Voilà ! les lessives se font là maintenant.

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 17:55

 Une belle et longue conversation à bâtons rompus a illuminé ma journée d'aujourd'hui, ce mardi où je grignotais toute seule, en bas, en feuilletant un catalogue de bricoles...

C'est Papa Troll qui appelait pour avoir des nouvelles, comme il fait souvent. Mais cette fois-ci la conversation a duré, duré, il a dû cramer son forfait, j'espère plutôt que c'était en illimité...

Et là ! Paf !  je prends conscience de l'éloignement dans lequel il pouvait se sentir de ne pouvoir partager en direct toutes les 'aventures' qui émaillent la vie du Moulin ! Pourtant rien de transcendant n'arrive sur notre île, heureusement !

Ce sont les petites choses qui marquent les journées, par exemple le dernier bon mot de Benoît, la dernière farce de Paul, le dernier déménagement effectué ici ou là.

Et là je dois dire qu'on est gâté en ce moment. Je bats ma coulpe, pardonnez-moi, mes enfants chris, de ne pas tenir ma promesse de vous tenir au courant des petites aventures du Moulin, alors que c'est la raison de ce blog : j'ai dévié ma route, je fais de l'humour, de l'ironie, mais je ne donne pas les 'choses' importantes qui font avancer la vie au Moulin...Je vais rectifier ma trajectoire en commençant par redonner un bref mais exhaustif état des lieux : on y verra plus clair pour la suite.

Que ce soit pour Papa Troll, ses petits trolls, les cousins, Pierre et Lucie, mon entourage direct qui compose ma bulle d'amour, la sphère indirecte, bulle affective qui m'entoure aussi, bref : tous ceux qui gravitent autour de moi et dont l'existence, la présence, influent sur ma vie !

Le Moulin ?

Le Moulin ! Ses pièces changent de 'vocation', depuis plusieurs mois, il reste encore quelques petites 'choses' à réaliser. J'ai écrit quelques lignes à ce sujet, mais récapitulons : je crois que je suis la cause de tous ces changements puisque c'est cette arthrose des hanches, m'empêchant de dormir (j'allais dormir dans le salon) le Chef décide, sans m'en parler d'ailleurs, de changer de lit pour deux sommiers 'de relaxation', qui changent de positionnement à volonté.

Ce lit beaucoup plus large n'entre pas dans la chambre, le seul endroit 'logique' est un morceau du salon (40 m2)

Oui, mais il faut faire place nette  : enlever le bureau qui occupe les lieux.

On le met où ?

Ben, dans l'alcôve, à la place du tien !

Ouais, et le mien ?

 Ben! sous la télé, et les livres et dossiers ailleurs !

 Bon !

 Alors commence la valse des meubles, bureau sous la télé, armoire à la place du grand miroir, le nouveau lit à la place de l'armoire, les livres et les dossiers sont mis dans des cartons, le bureau du chef vient s'installer à la place du grand 'coffre' de Bon-Papa. Celui-ci se retrouve sous la télé, très bien placé d'ailleurs. Mes dossiers, mes  crayons, mes livvres sont dispatchés au grenier, au second étage, sans que je sache exactement où, puisque je ne  peux pas monter là-haut !

Mais, en parallèle, il faut trouver un endroit où placer un petit lit pour Benoît qui vient souvent au Moulin pendant que sa mère va donner ses cours de musique. On opte pour la petite chambre de l'écluse, l'ancienne chambre de Guillaume bébé, qui devait être aménagée en dressing !

On enlève donc les portants et les étagères de vêtements pour placer un lit pour Benoît, puis, un pour Paul !

Les vêtements ? ils migrent vers mon bureau. Ah oui ! mais, mes fringues ? ben ! dans ton bureau, on va installer notre ancienne chambre en salle de bains et tu auras un dressing dans cette pièce.

O.K. Les portants sont donc dans la future salle de bains. Le Chef veut avoir une douche plus large pour mon confort, une vraie salle de bains avec du soleil dedans, et un dressing digne de ce nom. Comme çà, les vêtements seront tous rangés au même point !

Le lit double trône au milieu du mur du salon, avec un couvre-lit en boutis magnifique, qui fait le bonheur des bestioles. Le nouveau sommier qui se plie et se déplie me redonne le sommeil, c'est génial !

Le bureau de Patrick vient enfin prendre la place du mien, avec des piles de dossiers dessus, le courrier en soufffrance, des fringues pas pliées et pas rangées...

La salle de bains stagne ! Pourquoi ? parce qu'un stupide vendeur n'a pas enregistré notre commande du plancher que l'on veut poser avant la douche.  Quitte à changer, on veut tout changer, on commence donc par le plancher, que l'on veut d'une couleur un peu délavée et bleue !  On est en juillet. Il doit arriver dans les trois jours après la commande. çà collera avec les congés de Mat', en quelques heures il aura fait le sol. On a attendu, 2 jours, 6 jours, 10 jours, août a fermé les boîtes, les congés de Mat' se sont dilués dans le temps, et nous, on ne peut rien faire. La douche gît dans ses cartons, elle attend, comme nous. Le sol arrive enfin début septembre, et il attend lui aussi, il faut du temps, les congés sont passés, je n'ai pas le droit de me plier en deux, (ordre du médecin), j'enrage de ne pouvoir faire cete pose, c'est dans mes capacités. Bon sang ! Alors on attend tous que Mat' ait un peu de temps à nous offrir. Enfin, le plancher est posé, magnifique. 

Bon, au tour de la douche maintenant ! Du temps, du temps c'est toujours ce qui manque le plus ! mais avant la pose, il faut amener l'eau et l'évacuation ! Et là ! ...A suivre

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 16:26

Ah çà ! Si on savait tout ce qui nous attend au réveil d'une opération ! Je ne suis pas sûre que l'on irait ! Pas sûre du tout !

Oui c'est encore de moi que je parle. C'est la sujet que je connais le moins mal, et encore !

D'abord la préparation à l'opération : il faut passer sous la douche avec un savon désinfectant, tu es toute seule, depuis le départ de ton homme qui doit rentrer à la maison. Il y a école demain !

Alors tu joues les braves, tu files sous la douche, le coeur battant, et le savon entre les mains, tu tiens en équilibre dans un bac sans appui ! Pas tellement adapté à mon problème, mais je suis grande! Je marche sans les cannes et je me lave toute seule. etant donné que je tiens encore debout, je pense que l'on m'a déjà donné des 'trucs' préopératoires pour me détendre.

Je suis dans mon lit d'hôpital, ridiculement aménagé, inconfortable mais bon ! Je finis par m'endormir.

Le lendemain matin, voilà que l'on vient me chercher, on me fait glisser sur un brancard de salle d'op', je me rends compte à peine de ce qu'il se passe, je vois défiler les dalles du plafond. Gris clair, je trouve qu'ils devraient faire des desssins au plafond pour que les patients allongés puissent se distraire : des BD, des bulles de gags, histoire de faire passer le temps en oubliant pourquoi on est là.

Ensuite, tout se mêle un peu : tu es installée en rang dans une antichambre, assez froide, tu tires le fdrap sur toi, jusqu'au cou pour limiter les dégâts. Tu frissonnes, tu glaglates, tu espères que tu ne parles pas tout haut, et que tes pensées sont muettes (comme tu le crois) Tu n'as aucun pouvoir sur toi, tes muscles se crispent, tu as les genoux qui claquent, ton corps tremble sans que tu puisses rien pour l'arrêter.

Les infirmières vont et viennent autour de ton lit, tes mains volent avec elles, on y pique des aiguilles, tu sens couler ton sang, chaud, contre ta peau, sans savoir d'où.

Leurs paroles sont plus ou moins nettes à ton oreille. Elles parlent doucement, mais régulièrement demandent :"quel est votre nom ? votre date de naissance ?" J'ai le souvenir qu'elles me l'ont demandé trois fois...

Les bruits s'estompent peu à peu, tu coules doucement dans l'inconscience.

Tu te réveilles dans le même endroit, du moins çà y ressemble, Tu es toujours allongée sur un brancard, recouverte d'un drap et d'une couverture, tu n'as pas très chaud, ta bouche est en carton, tes pensées sont plutôt brumeuses, vagues, mélangées...

C'est un peu l bintz dans ton crâne, çà bourdonne tout autour, tu sens des mains quui passent sur tes bras, tes mains, ton pouls au poignet. Les voix sont quelque peu cotonneuses, les conversations panent au-dessus du brancard, sans aucun rapport avec l'état des opérés, : nous sommes pluseurs à attendre que l'anesthésie s'efface, et apparemment je suis la dernièr. Autour de moi le vide se fait, le brancards quittent la salle, le silence s'iinstalle tandis qu'on me ramène dans ma chambre.

Le Chef est là qui m'attend, je me ens tout de suite rassurée, même si je suis en confiance avec l'équipe médicale.

C'est une couverture douce et tendre qui glisse sur moi quand je vois que le <chef est là.

ma cuisse droite est toute engourdie, je n'ai pas mal.
Pas mal, ai-je dit ?

Pas mal !

Deux mots qui m'étaient inconnus depuis des mois !

Yes ! çà va peut-être changer au fil de la nuit, mais pour le moment j'en profite !

C'est le défilé pemanent autour de mon lit, entre les personnes d'entretien, les soignants etc.

"Ouvrez les yeux ! ouvrez les yeux !" les mots arrivent jusqu'à mon cerveauqui n'en croit pas encore ses neurones : mais où donc est passée la douleur ?

Elle est camouflée par la morphine que je me donne directement de la pompe à morphine  qui est attachée à ma main qui envoie une injection comme je veux.

La nuit se déroule sans souci.

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 15:45

Un des hommes indispensables de la planète.

On pourrait penser que la personne la plus 'éminente' au monde est le pape, le chef de l'Etat ou une quelconque association dont l'action a des répercussions sur notre environnement, notre édification intellectuelle ou spirituelle, ou sur l'avenir de nos enfants ?

Eh non ! Vous n'y êtes pas du tout, cherchez un peu. Allons !

Quoi ? Un chercheur contre les cancers, infections ou autres cochonneries du genre , un ingénieur qui aurait mis au point un système infaillible de détection des seismes, des tsunamis ? L'inventeur de l'électricité, des moyens de transmissions, des pyramides etc.

 et des ratons-laveurs ?

Le plombier !

Comme le chantait si bien Fernand Reynaud : c'est l'plombier, c'est l'plombier, c'est l'plombier !

 

Et nous en faisons les frais à notre tour.

La chaudière à gaz est tombée en panne à la fin de l'hiver dernier, nous avon eu tout l'été pour la faire réparer avant les nouveaux froids. L'été passe, l'automne approche et nous prenons contact avec un de ces hommes de l'ombre dont la profession est souvent assimilée aux 'petits métiers'.

Le plombier ! Métier dont on menace les" mauvais élèves" lors de leur passage au collège. "Si tu n'as pas de meilleures notes, tu finiras plombier !"

Ce qu'on ne leur dit pas c'et qu'ils auront tout le monde à leur botte, le petit monde, le grand monde. Du joint de robinet à l'installation d'un chauffage central, qui n'a jamais eu besoin d'un plombier ? le plombier lui-même ! Les autes doivent tous y passer !

Et c'est là que la vengeance est la plus savoureuse !

Il faut au client revêtir la plus humble posture, afin de ne point paraître agresser le cher homme, mettre dans sa poche ses rancoeurs avec son mouchoir par-dessus, ne pas crier au miracle lorsqu'il condescend à venir ausculter le coupable lavabo, la vilaine chaudière, avant d'asséner son diagnostic, indiscutable : "Ah ! mon pauvre monsieur, faut la changer, y'a plus d'pièce, vot'machine est trop ancienne, on s'demande comment elle marche encore !"

Humblement vous vous soumettez à l'oracle, priant qu'il veuille bien s'occuper de tout remettre en ordre.
Alors commence une autre sorte de marathon, de course d'endurance, à savoir qui tiendra le plus longtemps, la chaudière doit être choisie, commandée, puis posée.

 Le choix ? Il faut le faire avec l'incontournable conseil de l'homme du métier, il doit alors se déplacer chez le quidam qui n'attend que lui, des semaines et des semaines, rappelant au téléphone, le plus poliment possible  pour ne pas froisser le brave homme qui "n'y peut rien, nous ne sommes pas les seuls à l'avoir rappelé, tout le monde a besoin de lui, lui l'homme de l'ombre. Ensuite, quand le poisson aura été ferré, il faudra remonter la ligne sans secousse pour ne pas risquer qu'il se décroche, en attendant le jour béni où il posera ses pas sur le chemin de votre maison.
Prenez votre mal en patience, même s'il fait froid, et que le brouillard glace la vallée. Le jour où le plombier viendra, vous pourrez de nouveau croirz que le monde est beau, et que la nature humaine n'est pas complètement pourrie, qu'il reste encore des hommes dévoués,(tel le plombier) qui donnent au quotidien cette petite lueur qui change tout...

Ah ! au fait, elle marche votre chaudière ?

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 15:34

On attend toujours le passage du plombier, alors ? pas de chauffage et la Toussaint arrive, encore 14 jours et on y est. Et çà m'énerve !A un point ! Tu n'imagines pas !

Je vais finir par devenir bredin, tant on me répond avec componction, comme si je perdais la tête et que tout allait bien ! Un brin d'impatience contenue (la pauvre, elle yoyote...)

Ben quoi ? Tout va bien regarde : il y a du soleil, on n'a pas besoin de chauffer pour l'instant, non ? Alors, ne t'inquiète pas, tout va bien, tu te fais des idées, des soucis, là où il n'y a rien.
Pas de souci ! Tu veux vraiment que je mette la chaudière à bois ?

Ben ! Jusqu'ici j'ai toujours dit de ne pas se tuer à charger des bûches et la chaudière, mais je crois que je vais répondre oui, maintenant; Je ne veux pas que le Chef se fasse tropo de tracas, j'ai bien compris que ma santé le tarabustait assez comme çà !

Comme si je faisais exprès d'avoir mal...
Il ne dit rien remarque, l'entourage s'en charge pour lui.

Ce n'est pas toujours facile de ménager l'un et l'autre, je finis par prendre pour une critique ce qui se dit ici e là; C'est idiot ! Mais de temps en temps je suis au bord de péter les plombs...

 

Ceci a été écrit il y a maintenant presque trois mois, depuis, la chaudière fonctionne comme un charme, mes plombs sont en ordre et tout va bien....

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