Le blog de Le Moulin

Enfin, j'ai réussi à ouvrir des albums pour les dernières photos du petit lutin prises au Moulin.

Cela paraît beaucoup par rapport aux albums des Trolls...

Il ne faut surtout pas en prendre ombrage ou se poser des questions : non, je n'ai pas de préférés, ce sont tous mes amours, mes chouchous.

Seulement, les Trolls habitent loin du Moulin, ils viennent donc moins souvent, cinq heures de route pour venir et autant pour rentrer, çà fait beaucoup en face de quinze minutes pour que le petit Lutin arrive...
Loin de moi l'idée, ou l'intention, de marquer une quelconque préférence,

En fait, c'est l'occasion qui provoque les clichés, et elle est aussi fugace que le rayon vert.

 Si l'appareil photo n'est pas à portée de la main, c'est fichu, le moment est déjà passé !

La petite toupe a duré 2 minute, montre en main. Les jeux d'eau 4 tout au plus.

Et vu la rapidité de mes déplacements en ce moment, je rate mille instants qui ne reviendront jamais...Le temps de me retourner pour prendre l'appareil, et pfffttt, c'est passé !

Il faudrait que je le garde accrcoché autour du cou, pour ne rien , ou en rater moins

Remarque, je porte bien des colliers !

Pourquoi pas un appareil photo ? C'est juste un tout petit peu plus lourd...

Revenez vite, mes Trolls, pour mille raisons, et aussi pour que Mamy puisse faire de beaux albums avec vos photos...

Oh ! toi !

Ordinateur tout-puisssant !

Fais que je puisse enfin créer un nouvel album des dernières photos du Moulin ! Cela fait au moins quinze fois que je tente le coup, mais çà ne tient pas !

Alors que faire ?

Remarque, tu fais peut-être une indigestion de photos ?

Tu as décidé que je devais bouffer mon temps avec des jeux de patience sur ton écran ! Patience, patience ! O K, mais il faut y mettre du tien !

Tu dois me proposer des moyens corrects d'expression.

Si je dois me batailler chaque soir pour écrire quelques lignes, le temps que tu te mettes en ligne, j'ai celui de perdre le fil de mes pensées et mes idées foutent le camp, avec le sel.

, tu me plantes sans vergogne, je ne peux pas ouvrir d'album, je ne vais pas plaquer des images dans une page d'article, çà fait trop désordre. 

Et ces temps-ci, je ne suis pas très fidèle, je n'ai pas ouvert le blog depuis quelques jours, oui, je sais, ce n'est pas bien...Mais au fond, je fais ce que je veux après tout. ou ce que je peux plutôt.

Avec le traitement que je suis, je marche un peu à côté de mes pompes, çà va se stabiliser mais il faut du temps et je manque de patience.

l'instant, j'ai l'impression d'avoir fait le tour des questions, que tout a été dit et voilà !

Je vais encore tenter le coup des photos...On va bien voir !

Ce soir, ce ne sera pas aussi drôle qu'on pourrait l'attendre, juste le constat d'un état difficile à gérer...mais pas encore désespéré...

Elle vient d'avoir 60 ans, et depuis cinq ans elle 'développe' des symptômes caractéristiques, tremblements, inertie d'un bras, perte de l'écriture etc. Elle a subi tous les examens possibles et 'on' finit par mettre un nm dessus : MP.

Elle préfère garder les initiales de cette maladie qui atteint surtout les personnes âées (et çà la vexe d'être prise pour une vieille à 60 ans...)

Depuis quelques mois, ele suit un traitement pour freiner l'évolution, sinon la stopper. Mais depuis ce temps, elle éprouve de plus en plus de mal à marcher, les douleurs musculaires sont fortes, causées par des contractures qui résistent au traitement. Tout devient lourd à porter. Et, en se déplaçant lentement comme elle peut et avec une canne, elle s'est rendu compte que rien n'était vraiment adapté pour faciliter la vie de ceux qui ont des soucis du même genre : en ville, les trottoirs sont trop hauts ; la moindre marche de boutique est un effort qui fait parfois renoncer à entrer ; les parkins sont trop serrés, elle a bien du mal à entrer ou sortir de sa voiture sans que la portière ne tape dasn la voiture d'à côté ; dans les lieux publics, une ou deux chaises seraient les bienvenues, la station debout est vite douloureuse pour les reins....

Les escaliers sont ZE caucheamr...

Faire les courses : c'est déjà pas toujours marrant, mais çà devient vite une corvée, elle en revient épuisée et incapable de porter les sacs.

Dans les maisons, les escaliers ont leurs marches trop hautes, les sièges et fauteuils sont trop bas, les plans de travail ne sont pas toujours à la bonne hauteur, et comme on ne peut pas se pencher en avant sans avoir l'impression que le dos se déchire en deux, on ne peut plus s'occuper de ses petits-enfants, jouer avec eux, les câliner, les aider à marcher, les relever quand ils tombent, ranger les jouets qui traînent un peu partout.

Pas tout seul en tout cas.

S'occuper de ses bestioles préférées, ses chiens : elle ne peut plus se pencher, simplement pour remplir les gamelles et renouveler leur eau ! les jeux et les caresses n'en parlons plus ! Elle avance à petits pas dans sa maison, sa lenteur et ses douleurs la découragent parfois et la mettent en colère : c'est tellement loin le buffet pour ranger la vaisselle !

Son entourage lui dit bien : "C'est une mauvaise passe, le traitement va faire effet, sois patiente..."

Elle la perd parfois sa patience !

Elle trouve le temps trop long. Et pourtant, l'entourage fait tout pour l'aider, la rassurere, l'encourager...

Elle ne veut pas se plaindre non plus : il y a tellement pire et plus grave  que soi !

Au lieu de se résigner, elle essaie d'en tirer le meillleur parti, elle apprend à prendre le temps, et ce n'est pas sa vertu naturelle...

Heureusement que le mental tient le coup !

"Il ne risque rien", dixit la Faculté...
"Pour le moment", dixit la Voix...

Le faucardeur fauche l'élodée dense dans le canal autour d'Evran

L'ICIRMON (Institution du Canal d'Ille et Rance Manche Océan Nord) est chargée de l'entretien et de la mise en valeur du canal d'Ille-et-Rance. C'est ainsi qu'elle fait réaliser des travaux de faucardage des herbiers d'élodée dense (egeria densa) qui envahit les eaux, et va transformer les lieux en marécage si on n'intervient pas.

Du chemin de halage, le promeneur pourrait croire que le canal est rempli de petits sapins très serrés : l'élodée dense est une plante d'aquariophilie, qui oxygène et nettoie l'eau. « Il se peut que certains aquariums et bassins de poissons rouges envahis de cette herbe aient été vidés dans le canal, explique Alice Demillac, technicienne à l'ICIRMON chargée du suivi du chantier, çà se communique de bassin versant en bassin versant ». Cette plante a des propriétés d'oxygénation de l'eau, ce qui est plutôt bien, nettoyant le milieu et favorisant la reproduction des poissons. Mais, à terme, elle va remplir complètement le canal, sa densité est très forte, elle se répand par bouturage, elle étouffe tout. « Si on laisse faire, il n'y aura plus que çà, au détriment des animaux et des autres plantes et de la navigation ».

Il ne faut pas la confondre avec l'algue verte : ce sont deux espèces différentes qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre.

L'élodée s'est installée à Evran depuis quatre-cinq ans, et devient gênante, au port , en juin dernier, les bateaux ne pouvaient quasiment plus passer, les hélices extérieures se mêlaient aux herbes et 'bourraient' au risque de casser les moteurs. Une fauche a eu lieu en juin, sur 1800 mètres, de l'écluse de La Roche à la passerelle de Saint-Judoce.

On utilise un bateau approprié, le faucardeur, qui coupe la plante au ras du sol, au fond du cours d'eau, et la ramasse dans le même mouvement. Toute cette fauche est emportée sur une plateforme où elle sèche avant d'être réduite en poudre et répandue sur les champs en amendement. Spécialement équipé pour le fauchage sous l'eau, « le faucardeur est un bateau propulsé par des roues à aubes, à l'avant une lame plongée dans l'eau fauche l'herbe, qui monte sur un tapis roulant ; entreposée dans un bac, au centre du bateau, elle est emportée vers l'arrière sur un autre tapis roulant qui va la déposer sur la berge, explique Christophe Keraudren, de l'entreprise HLB Environnement chargée du chantier, le niveau de finition est important, un sonar guide le pilote pour ajuster la lame à la profondeur de l'eau ».

La structure immergée est en inox, la cabine en aluminium et l'huile des moteurs est bio, afin de respecter et de protéger l'environnement.

Ce travail de nettoyage est réalisé par l'ICIRMON, en concertation avec la Fédération de pêche, l'Agence de l'eau, la police de l'eau, soutenu par les services de protection de la nature. Le financement est entièrement pris sur les fonds propres d l'institution, dans le cadre des missions régulières de navigation et d'entretien. Il a été réalisé deux passages à Evran, en juin (1800 m) et en septembre (1200 m). Chaque passage demande cinq jours de travail,sur 1800 mètres de canal, environ 1,20 mètre de profondeur et 4 mètres de large, soit environ 6000 mètres-cubes d'herbe fauchée, chaque passage a coûté 10 000 €.

Cette opération se répètera sans doute tous les ans, car, pour l'instant, il n'y a pas d'autre solution pour se débarrasser de cette plante envahissante.

 La série complète des photos sont dans un album que je viens d'ouvrir pour l'occasion. j'espère que mes petits-enfants y trouveront des idées pour leurs 'cchntiers'.

Alors, comme çà, vous réclamez que j'écrive dans ces pages !

Comment voulez-vous que je fasse ?

Vous croyez que çà me vient comme çà, en claquant des doigts ?

D'autant que claquer des doigts, pour moi, c'est un peu râpé vu la MP qui me fiche la tremblotte !

Il y a des jours où le lyrisme prend le dessus et les mots coulent tout seuls, les jours de colère aussi, d'ailleurs il faut alors les surveiller, les mots, ils pourraient dépasser ma pensée, ou presque !

 Et il y a les jours sans : sans idée, sans mot, sans inspiration, sans envie, sans rien quoi !

Mais je ne saurai pas dire pourquoi je n'ai rien à dire ce jour-là. Et pourtant, rien, c'est déjà quelque chose ! Oui, je sors : Raymond Devos l'a dit avant moi.

Mais je suis d'accord avec lui, faut pas croire !

Ce soir est un de ces jours sans !

Désolée, je peux écrire des centaines de lignes pour tenter d'expliquer pourquoi c'est comme çà, mais je ne voudrais pas vous ennuyer avec mon baratin, j'en serais désolée !

Je vais donc m'éclipser sur la pointe des pieds.

Tiens, les pieds, çà me fait penser que j'ai une verrue plantaire depuis mes visites à la piscine...C'est malin, moi qui n'ai jamais eu de verrue,...

Et pour enlever ces saloperies, il faut au moins être deux, moi à plat ventre, le  pied en l'air, et le Chef qui soigne la verrue.

Non, non, ce n'est pas une estampe du Kamasutra, ne vous déplaise ! Encore que...on ne sait jamais avec ces Nippons ni mauvais...

Je vous souhaite donc une bonne nuit.

Ah ! la nuit ! les chats sont gris, les hiboux chassent, en ululant, ouh ! ouh ! les grenouilles coassent, les corbeaux ne croassent plus : ils dorment au fond de leur nid. Les chiens aboient sur les hiboux qui ululent, çà fait un barouf du tonnerre !

Qui a dit que la campagne c'était le calme absolu ?

Bon, je ne vais pas vous embêter plus longtemps, je n'ai vraiment rien à raconter, et vous souhaite de beaux rêves. Des rêves roses et bleux, pleins de belles et bonnes choses, de celles qui n'arrivent jamais dans la vraie vie : tirer dans les grenouilles qui coassent la nuit sous les fenêtres, lancer les chiens sur tous les chats qui sont gris la nuit, étrangler les ceusses qui font rien qu'à m'embêter, ramasser ma tribu dans un bunker à l'abri des imbéciles et tirer sur tout ce qui bouge dehors. Les rêves !

 Et aussi manger plein de pâte à tartiner au chocolat sans grossir !

Ah ! grossir !

 O K, j'arrête là.
Bisous...