Féminisme ou tyrannie ?
Ce soir, je pousse un grand coup de gueule,
je n'en peux plus de ces histoires, de ces revendications : "j'ai bien le droit !", "c'est ma vie" et tous ces poncifs dont nous rebattent les oreilles ces pétasses qui en fait n'ont rien compris à l'affaire.
Ce n'est pas le tout de se prendre pour les héritières des soixante-huitardes et de reprendre à son compte leurs revendications.
L'eau a passé sous les ponts et dans les moulins, le féminisme a arrondi un peu ses angles, du moins celui que je fréquente. Le père est juste considéré comme un garde chiourme (pardon garde-enfants).
Je ne comprends toujours pas comment des mecs, "des vrais, des tatoués" peuvent se laisser mener par le bout du pif par ces espèces de minettes qui marchent à côté de leurs pompes sous couvert d'être libres !
Je suis en colère lorsque je vois un homme jeune se faire vampiriser par une nana qui n'a rien d'exceptionnel - sauf, peut-être celui d'avoir fait de beaux enfants - et qui, au dernier moment, l'appelle en lui intimant (pardon demandant) de venir garder les gosses, pendant qu'elle ira à une réunion d'asso...laquelle est prévue depuis un certain temps...
Oh ! çà va !
je sais comment çà fonctionne : on prévoit les réunions d'une fois sur l'autre, et comme elles se déroulent une fois par mois, en général, on a largement le temps de prévoir aussi le reste.
Mais c'est tellement plus marrant de mécaniser le papa, on l'appelle, il vient sans sourciller (au moins pour ne pas culpabiliser les enfants), on lui bousille sa soirée.
Et pendant ce temps-là, on se gratte le nombril pour savoir comment aider les pauvres perdus de l'asso...
Mais le 'pauvre' père, là, tout près, on n'a même pas cette charité de lui foutre la paix. Après l'avoir jeté comme un kleenex, on le retient quand même à disposition comme garde-meubles ( pardon garde enfants).
Ce n'est même pas lui qui a l'oeil sur ses gosses, c'est elle qui a l'oeil sur lui !
Mais toi, chipie, (et encore je suis plus que polie, car si tu veux le fond de ma pensée, j'ai plutôt envie de te crever les yeux pour faire ainsi souffrir...) travaille donc à établir ton indépendance , mais complètement, passe ton permis pour ne plus dépendre des taxis, ou de l'autre que je ne nommerai pas, prends un job pour ne pas dépendre de la société, fous la paix à ton ex pour être une vraie femme libérée.
Et ne joue pas les fragiles et les désemparées : ton plan B je le connais, bien planqué mais prêt à surgir en cas de défection du reste de l'humanité (masculine).
La colère me ronge depuis des mois, j'ai tout essayé, me taire, faire bonne figure, tenté le rapprochement, la tolérance, c'est tellement moderne de vivre avec son ex comme avec un bon copain !
J'ai voulu tout envoyer promener, partir en guerre bannière au vent, mais toujours me taire.
Mais à quoi sert mon blog si je dois, en plus, ne rien dire du fond de ma pensée ? Quand un de mes enfants souffre et que je suis impuissante à l'aider à guérir, il a beau être largement adulte, c'est toujours mon enfant et je n'ai qu'une envie : le prendre sous mon bras et l'emmener loin de ces tourments, dans un endroit où il pourra soigner ses plaies et guèrir sans qu'on ne vienne plus verser, au goutte-à-goutte, du vinaigre dessus.
Je voudrais créer ce lieu où ne règneront que la douceur, la tolérance, la patience et tout l'amour du monde !
Le jardin d'Eden ? oui, mais sans cette féministe d'Eve qui a, déjà à son époque, tout foutu en l'air.
J'ai écrit 'un peu' durement ce soir, la coupe est pleine ! C'est mon blog ! Pour une fois, je fais exception, j'écris d'abord pour moi. Je pense que certains s'y reconnaîtront, d'autres passeront à côté sans rien voir. Je m'en fiche : j'ai dit ce que j'avais à dire.
Ah ! çà va mieux !
çà va mieux, certes, mais que les pétasses se tiennent à carreau, je n'ai aucune pitié à leur endroit, à leur envers non plus d'ailleurs.